mercredi 10 novembre 2010

Associations: 10% des emplois privés en Bretagne

Recherches et Solidarités - Janvier 2010:
Les associations en Bretagne: repères et chiffres clés (19 pages)

Quel est le poids économique du tissu associatif en Bretagne?
  • Entre 55000 et 60000 associations en activité dans la région.
  • 32000 associations créées dans la dernière décennie
  • Près de 10000 de ces associations emploient des salariés.
  • 90000 emplois, soit 10,4% de l'emploi privé total en Bretagne.
  • 15500 emplois créés en 8 ans.
  • Près de la moitié des emplois dans le secteur social (hébergement spécialisé, aide à domicile...)
  •  environ 300000 bénévoles réguliers (et environ 700000 membres au total).

Les industries de la métallurgie en Bretagne

UIMM Bretagne - Avril 2005:
Les industries de la métallurgie en Bretagne (46 pages)


La métallurgie, au sens large (travail des métaux, construction automobile, construction et réparation navale, électronique et télécommunications, équipements industriels, instruments de précision) représente, au 31 décembre 2003, 2210 établissments et 63500 emplois salariés, soit 40% des emplois industriels de la région.
Ainsi, la Bretagne se classe au deuxième rang des régions françaises dans le domaine des télécoms et  au 5ème rang dans le domaine de l'électronique. Elle se situe au 1er rang national pour la construction navale militaire et au 2ème rang pour la construction navale civile [Bretagne à 4 départements].
La région se distingue également dans la filière automobile du fait, notamment, de l'implantation à Rennes de la production des véhicules de moyenne et haute gamme du groupe Peugeot Citroën.

Les chiffres clés de l'agriculture bretonne

Chambre régionale d'Agriculture -2010:
Agriculture et agroalimentaire en Bretagne - chiffres 2010 (24 pages)


Agriculture
Le secteur primaire représente 5,9% de la population active (3,5% en France), soit 71000 personnes.
Augmentation du travail salarié: de 12% en 1992 à 34% en 2009, notamment dans le secteur de l'élevage et des cultures spécialisées (légumes, horticulture, pépinières).
Une forte diminution du nombre d'exploitations agricoles (de 150000 en 1970 à 37000 en 2007).



Agroalimentaire
L'agroalimentaire génère un chiffre d'affaires de 18 milliards d'Euros (13% du CA français).
55000 emplois salariés.
35,5% des emplois industriels de la région.
L'industrie des viandes représente 42% du chiffre d'affaires agroalimentaire breton.
Des exportations à hauteur de 2,9 milliards d'Euros en 2009.

lundi 8 novembre 2010

Quelle Bretagne en 2040?

FuturOuest - 2010:
Bretagne 2040 - exercice de prospective exploratoire (45 pages)


FuturOuest se définit comme un « think-tank » société civile privé indépendant qui aurait pour mission de diffuser la connaissance de la discipline prospective et de participer en toute indépendance aux débats publics.

Le rapport "Bretagne 2040" décrit cinq scénarios possibles pour l'avenir de la société bretonne: futur institutionnel, économique, social, ...

Intéressant, étonnant, décapant.

dimanche 7 novembre 2010

Etat des lieux du mal-logement en Bretagne

Fondation Abbé Pierre - Juillet 2007:
Éclairage régional sur l'état du mal-logement - Région Bretagne (36 pages)

Exode urbain et périurbanisation
On constate ces dernières années une tendance à un "exode urbain" en Bretagne, les ménages fuyant dans les zones rurales et périurbaines du fait d'une forte tension immobilière dans les principales villes. Par voie de conséquence, la tension sur le foncier tend à se reporter sur ces zones périurbaines. Or, les communes concernées s'avèrent moins bien armées pour faire face à cet apport important de ménages, notamment en termes d'équipement scolaires ou encore de commerces.  
A cela s'ajoute la faiblesse de l'intégration de ces communes périurbaines aux structures intercommunales, comme, par exemple, à Rennes et Brest. De ce fait, le phénomène de périurbanisation apparaît trop peu maîtrisé ou accompagné.
A court terme, les zones rurales situées dans l'aire d'influence d'une agglomération pourraient ne plus pouvoir jouer leur rôle de zone refuge pour les ménages souhaitant acquérir une maison individuelle. Les classes moyennes devront alors se résoudre à rester locataires de leur logement dans la ville-centre, phénomène d'ores et déjà constatable dans l'agglomération rennaise.

Inadéquation de l'offre de logements sociaux
Face à cette tension sur la marché, on constate une augmentation constante des construction de logement collectifs dans le secteur privé. 
Parallèlement, la programmation de logements sociaux continue à privilégier la construction  de maisons individuelles en zones périurbaines et rurales. Les bailleurs sociaux pourront-ils construire assez de logements avec ce type de produits pour faire face à la tension de plus en plus forte sur le foncier? Pourront-ils combler l'important retard de la Bretagne en termes de logement social (le parc social ne représente de 10,8% du total des logements)?
Il conviendrait de réorienter les efforts vers des programmes collectifs à taille humaine.

Inadéquation des dispositifs financiers
Dans l'agglomération brestoise notamment, le choix a été fait de privilégier les programmations de PLS (prêt locatif social). Or, ce type de financement ne s'adresse pas aux ménages les plus modestes. Et, par ailleurs, l'attrait de ce type de produits pour les ménages qui ont des revenus suffisant pour y prétendre est moindre: ils ont sans doute alors les moyens d'opter pour l'achat d'un logement individuel...

Manque de places en hébergement d'urgence
Un autre point faible relevé par cette étude tient dans le  déficit de places en hébergement d’urgence, aboutissant à des situations dramatiques, puisqu’il laisse de nombreuses personnes à la rue. 
Le parc des associations gestionnaires de CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale) apparaît insuffisamment diversifié. Il convient de compléter l'offre de places en hébergement d'urgence par des structures d’accueil plus souples.


"N'oublions pas que nous avons deux yeux. 
Il faut avoir le courage d'avoir un œil ouvert sur la misère
et l'autre sur la beauté des être et du monde" 
Abbé Pierre

samedi 6 novembre 2010

Population et modes de vie en Finistère

Atlas 2010 du Conseil Général:
Population et modes de vie en Finistère


Un atlas socio-démographique très complet du Finistère.

Au sommaire:


Population
Une densité de population de 131 habitants au km²
883 000 habitants au 1er janvier 2006
Un excédent naturel de 3 370 personnes en 7 ans
81 000 habitants résidaient dans un autre département cinq ans auparavant
Près de 7 nouveaux arrivants sur 10 ont moins de 40 ans
Un vieillissement de la population qui se poursuit
Près du quart des Finistériens ont moins de 20 ans
Un Finistérien sur dix a au moins 75 ans
2,2 personnes par ménage dans le Finistère
143 000 personnes vivent seules
Seules 44% des familles sont constituées de couples avec enfant
12% des familles avec enfant(s) sont des familles monoparentales

Habitat
Un nombre de logements en hausse de 11%
Près de 32 000 résidences principales supplémentaires
Seules trois résidences principales sur 10 sont des appartements
Une large majorité de propriétaires
Une forte majorité de maisons dans la construction neuve
Les choix résidentiels : jeunes en ville, actifs dans les espaces périurbains, jeunes retraités sur le littoral et à la campagne


Formation - Activité
48% de la population de 20 à 59 ans disposent d'au moins le baccalauréat
7 Finistériens sur 10 sont actifs (en emploi ou au chômage)
353 000 personnes occupent un emploi, 64% de la population active de 15 à 64 ans
Une "sociologie" du territoire très contrastée
84% de salariés en contrat durable
Plus de 28 000 demandeurs d'emploi en décembre 2008
350 000 emplois, dont 3 sur 10 à Brest métropole océane

Déplacements
155 700 Finistériens travaillent dans leur commune de résidence, soit 44%
Des navettes domicile-travail fortement polarisées
Seuls 4% des Finistériens utilisent les transports en commun pour se rendre au travail
Une majorité de Finistériens scolarisée dans le département
Une progression des transports collectifs

Niveau de vie - Solidarité
Une cohésion sociale perceptible mais des situations de fragilité
Lutte contre les exclusions, des dispositifs de soutien auprès des plus vulnérables
Équipements et services
Des effectifs scolaires en baisse sur le long terme
Un bon niveau d’équipement commercial

Loire-Atlantique: le livre blanc de l'Industrie

CCI Nantes-Saint-Nazaire - Février 2009:
Le Livre Blanc Industrie

Un socle industriel important qui résiste mieux qu’au niveau national. 
L’emploi purement industriel est au même niveau aujourd’hui qu’il y a dix ans et au-dessus si l’on intègre l’intérim. L’économie industrielle, intégrant les services liés à l’industrie pèse quant à elle pour environ 150 000 emplois privés, soit 44% de l’emploi privé départemental. Malgré une forte concentration des emplois sur les agglomérations nantaises et nazairiennes, les 3 700 établissements industriels et 3 300 entreprises de BTP sont présents sur  l’ensemble du territoire départemental. Trois communautés de communes se distinguent sur le plan industriel : Nantes Métropole, la Carene (Saint-Nazaire) et la Compa (Ancenis).

Des performances internationales encore insuffisantes
Sur les 7 000 entreprises répertoriées (industrie et BTP), seulement 400 exportent. Et parmi ces 400 entreprises, 90 d’entre elles représentent 96% de l’export.

Des infrastructures de transport trop contrastées. 
La Loire-Atlantique peut se targuer de posséder le 1er aéroport du Grand Ouest, le 1er port de la façade Atlantique, et un réseau routier et ferroviaire assez  intéressant.
Pourtant, force est de constater que le port, en matière de conteneurs, ne joue pas dans les premières places, que le périphérique nantais est régulièrement saturé, que la desserte de Châteaubriant n’est pas facile, qu’un certain nombre d’accès routiers ne sont pas simples et que le fret ferroviaire n’est pas encore très développé.

Une métropole au développement dynamique.
Au-delà d’une vitalité intéressante, le développement en tache d’huile de la métropole peut poser le problème de la coexistence des zones industrielles et de l’habitat. Cette contiguïté peut devenir problématique pour l’industrie puisque la protection du citoyen prévaut souvent sur l’activité industrielle.
Un littoral très attractif, mais contraint.
Le littoral n’échappe pas à l’attractivité que les bords de mer  exercent sur les populations. Touristes et retraités, actifs aspirant à un nouvel équilibre de vie, activités économiques et notamment industrielles sur les rives de l’estuaire doivent cohabiter dans un espace restreint, déjà fortement urbanisé. L’enjeu sera de maîtriser l’occupation de l’espace en conciliant les différents usages et notamment en maintenant et développant les activités industrielles déjà présentes.


Une organisation peu lisible des zones d’activités.
Aujourd’hui l’espace ne manque pas en matière de zones d’activités, mais une qualification et une hiérarchisation de ces zones sont nécessaires, pour répondre aux besoins réels des entreprises.

Chômage des femmes en Bretagne: une situation préoccupante

Etude DIRECCTE - Juin 2009:
le chômage des femmes en Bretagne (8 pages)


Etude DIRECCTE - Décembre 2008:
Le chômage des femmes en Bretagne-analyse statistique (59 pages)

La Bretagne se caractérise par un des plus faible taux de chômage de la métropole et l’académie de Rennes est celle de la réussite scolaire. Pourtant, les femmes, bien qu’en moyenne plus diplômées que les hommes, y rencontrent davantage de difficultés pour accéder ou se maintenir dans l’emploi. 
Ainsi, la part des femmes dans la demande d’emploi est structurellement plus élevée en Bretagne que dans l’ensemble de la France. Dans la région, au 31 décembre 2007, 56,4% des demandeurs d’emploi des catégories A,B et C étaient des femmes.A la même date, les femmes représentaient 53,5% des demandeurs d’emploi au niveau national. Cette proportion est d’autant plus forte en Bretagne que la part des femmes dans la population active est estimée à 47,3%. Par ailleurs, si la part des femmes parmi les demandeurs d’emploi tend à diminuer depuis le retournement de la conjoncture économique de 2008, l’écart entre la Bretagne et la France métropolitaine reste stable. Les femmes sont moins touchées par les destructions d’emplois observées dans l’industrie parce qu’elles y sont moins nombreuses.
En revanche, davantage concernées par les emplois précaires (CDD) et le temps partiel, elles subiraient pleinement un ralentissement de l’activité dans les services.
A partir d’une analyse statistique, d’entretiens monographiques de femmes en recherche d’emploi et d’entretiens prospectifs auprès d’acteurs institutionnels, la présente étude vise à cerner les caractéristiques et les différentes situations des femmes inscrites à Pôle Emploi en Bretagne, ainsi qu’à identifier les freins à leur retour à l’emploi.

Le Sida en Bretagne

Etude de l'ORS:
Sida, VIH, VHC et syphilis en Bretagne


Avec un taux de cas de SIDA diagnostiqués en 2007 de 9 cas par million d’habitants, la Bretagne se classe toujours parmi les régions métropolitaines les moins touchées.
Cependant, le retard au dépistage perdure puisque près de la moitié des personnes chez lesquelles un diagnostic de SIDA a été posé sur la période 2006-2007 ignorait leur séropositivité au moment de la découverte de la maladie.
99 nouveaux cas de séropositivité au VIH ont été recensés parmi les habitants de la région en 2007. Le recours au dépistage est inférieur à la moyenne nationale : 55 sérologies pour 1 000 habitants contre 79 au niveau national.
Le taux de tests positifs est stable à 1 pour 1000 tests réalisés et reste toujours inférieur au taux national de 2,1 pour 1 000. Parallèlement à un moindre recours au dépistage dans la région par rapport à la France, le taux de sérologies positives, de 44 par million d’habitants, se situe également parmi les plus faibles des régions françaises.

vendredi 5 novembre 2010

Bretagne: une économie plutôt autonome

Analyse INSEE - Janvier 2005:
Bretagne : une économie plutôt autonome et des entreprises rayonnantes

La Bretagne compte 550 000 salariés dans les secteurs marchands non agricoles, 333 000 d’entre eux  dépendent d’un centre de décision breton, 152 000 de l’Île-de-France et 36 000 de l’étranger. La région est nettement moins dépendante de l’étranger que les autres régions françaises, et cette forte autonomie résulte d’une densité importante de groupes bretons. Les groupes privés ou coopératifs locaux contrôlent près d’un emploi sur cinq en Bretagne et un nombre important de salariés dans les autres régions. Ils placent la Bretagne parmi les régions françaises à fort rayonnement économique.

Pôles de compétitivité: la Bretagne de l'innovation

La France a mis en place des pôles de compétitivité. Leur fonction est de stimuler l'innovation en rapprochant entreprises et centres de recherche publics. L'outil principal est le co-financement de projets collaboratifs.

En Bretagne (5 départements), il y a 7 pôles de compétitivité:

Gwenn ha du: petite histoire des drapeaux bretons

Découvrez l'histoire passionnante des  drapeaux bretons...

La Bretagne comporte un patrimoine culturel très important. Les  drapeaux, référence à la diversité des territoires sont très nombreux. La moucheture d'hermine connue comme l'emblème fort de la Bretagne y trouve naturellement un place de choix. Le Gwenn ha du, drapeau  moderne de la Bretagne est depuis de nombreuses années l'ambassadeur des Bretons à travers le monde !

Population: une Bretagne attractive

Etude CESR - Septembre 2007: 
Mobilité des populations et territoires de Bretagne, à l’horizon 2030 - Réflexions prospectives

Retournement migratoire
Depuis le 19ème siècle et jusqu’aux années 1960 environ, la Bretagne était une terre d’émigration et entre 1946 et 1954, ce fut la région qui connut les départs les plus nombreux. Un changement de dynamique s’est opéré au milieu des années 1960 conjointement à une amélioration de la situation économique de la région.
Aujourd’hui, la Bretagne se positionne comme une des régions les plus attractives ; soit, entre 1999 et 2004, au 5e rang des régions métropolitaines par le taux annuel de migration nette (+0,47 %) derrière les régions du sud et du sud ouest (Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine et Corse).
Entre 2000 et 2005, le solde migratoire positif de la Bretagne s’est établi aux environs de +20 000 habitants par an, contre +4 900 au cours de la période 1982-1990 et +8 100 au cours de la période 1990-1999.

Attractivité vis-à-vis de l'Ile-de-France
Au cours de la période 1999-2004, l’attractivité de la Bretagne vis-à-vis de l’Ile-de-France s’est nettement renforcée puisque son excédent migratoire s’élève à 35 998 personnes en six ans, ce qui donne en moyenne annuelle, un gain de +5 999 habitants, au lieu de 5 022 entre 1990 et 1999.
Ceci étant, le déficit migratoire de l’Ile-de-France est un déficit global, qui masque en réalité un fort excédent pour une catégorie de population particulière, à savoir : les jeunes de 20-29 ans. Les échanges de l’Ile-de-France avec les autres régions sont très liés au cycle de vie comme l’indique le fait que les départs  concernent essentiellement des familles avec enfants et des retraités, tandis que les arrivées concernent  essentiellement des jeunes adultes.

Les retours au pays
L’importance des « retours au pays » est l’une des caractéristiques des comportements migratoires dans le cas de la Bretagne. On estime ainsi que de 28 % à 53 % des arrivées (selon la définition que l’on donne à l’expression « région d’origine ») sont des « retours » : 28 % des personnes arrivées en Bretagne entre 1990 et 1999 (62 000 personnes) sont nés en Bretagne, et 53 % sont nés en Bretagne, ou ont un conjoint ou un parent né en Bretagne.
 
Un excédent migratoire qui compense le solde naturel
Entre 1990 et 1999, puis entre 1999 et 2005, les quatre départements bretons ont dégagé un excédent migratoire. Au cours de la période 1999-2005, c’est le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine qui ont le plus bénéficié des migrations extrarégionales.
Au cours de cette période, les Côtes d’Armor surtout, mais le Morbihan et le Finistère également doivent à ces migrations, l’accroissement de leur population. En effet, sans l’arrivée de populations nouvelles, la population costarmoricaine aurait décru, le solde naturel (différence entre les décès et les naissances) du département étant négatif (même s’il s’est récemment redressé en 200650). Dans ces trois départements, la possibilité d’attirer des populations nouvelles constitue de ce fait un enjeu d’une importance particulière. La situation de l’Ille-et-Vilaine (le plus jeune des quatre) est différente puisque la croissance de sa population, si elle s’explique pour plus de la moitié par les migrations, s’explique aussi de façon importante par les naissances.

Accélération du vieillissement de la population
Actuellement, les échanges migratoires avec les autres régions françaises accélèrent la croissance du nombre de retraités, puisqu’aux retraités déjà sur place s’ajoutent ceux qui arrivent et que les arrivées sont plus nombreuses que les départs.

Immigration internationale
La proportion d’immigrés étrangers est très faible en Bretagne mais cette présence augmente (elle a quadruplé entre 1962 et 1999). En 1999, la Bretagne comptait 46 300 immigrés ce qui représentait 1,7 % de la population de la région. Cette proportion est largement inférieure à la moyenne nationale (7,3 %). Depuis, la
proportion d’immigrés a augmenté : en 2005, la population immigrée s’élève à 69 000 habitants et représente 2,2% de la population bretonne, contre 8,1 % en moyenne nationale.
Plusieurs traits caractérisent l’immigration étrangère en Bretagne. Ainsi, la population immigrée y appartient à un courant d’immigration plutôt récent (30 % des immigrés recensés en 1999 ne résidaient pas en France en 1990, alors que la proportion est de 16 % au niveau national) et elle est plutôt européenne (45 % d’Européens, contre 40 % en moyenne nationale). La Grande-Bretagne est le pays d’origine le plus fréquent
(16 % des immigrés), devant le Portugal.
Les Britanniques sont les étrangers les plus nombreux en Bretagne (et leur nombre est passé de 5 000 en 1999 à 11 000 en 2005) et sont aussi, de loin, les premiers étrangers propriétaires, devant
les Allemands, les Belges, les Hollandais…

jeudi 4 novembre 2010

Les biotechnologies, moteur de croissance

Étude CRITT Santé - Mai 2008:
Les biotechnologies, moteur de croissance

Le secteur des biotechnologies impacte voire révolutionne de nombreux secteurs d'activité: médecine, défense, agro-alimentaire, cosmétiques... 

Mais la Bretagne, malgré d'indéniables atouts, ne risque t'elle pas de manquer cette révolution?

La filière automobile rennaise à l'horizon 2020

Etude CODESPAR - Juin 2007:
La filière automobile rennaise à l'horizon 2020


Issue d’une décision de décentralisation somme toute assez récente, la filière automobile s’est développée et structurée autour du site de Rennes de PSA Peugeot-Citroën en s’appuyant sur le travail et les compétences des hommes et des entreprises de la région.
Véritable poumon économique de l’ouest de la France, la filière compte aujourd’hui plus de 15 000 emplois directs mais reste cependant très dépendante de la vitalité et de la capacité de PSA à s’imposer et à se développer sur un marché mondial très compétitif qui voit apparaître de nouveaux acteurs chinois et indiens.
Face à ces enjeux de compétition mondiale, l’'ensemble des acteurs de la filière, constructeur, équipementiers de rang 1, 2 et 3, avec l’'appui des territoires doit relever le défi de la technologie et de la qualité haut de gamme industrielle et se mondialiser pour conquérir de nouvelles parts de marché (au niveau mondial) et  compenser le flux des approvisionnements issus des pays à faible coût de main d'œuvre.
Les choix stratégiques qu’arrêtera le groupe PSA Peugeot-Citroën seront bien sûr déterminants, mais au-delà des volontés entrepreneuriales individuelles, que peuvent faire les acteurs territoriaux pour contribuer à réussir ce challenge vital et éviter la dégradation de la compétitivité de la filière voire une rupture brutale ?

La filière automobile dans les Côtes d'Armor

Etude CAD22 - Juin 2006:
La filière automobile dans les Côtes d'Armor

L’automobile et les Côtes d’Armor, c’est une histoire ancienne. Dès le début du XXème siècle, certaines forges industrielles se sont en effet orientées vers la sous-traitance pour le secteur automobile. Dans les années vingt, une usine briochine, située au port du Légué, employait 300 salariés affectés à la production de pièces détachées pour les automobiles Rosengart. Après la guerre, plusieurs sociétés de carrosserie industrielle ont également vu le jour dans notre département. En ce début du XXIème siècle, un nouveau pas est franchi avec le positionnement affirmé des Côtes d’Armor comme un territoire pilote en Europe en matière de transports intelligents (ITS).

L’image automobile de la Bretagne se résume souvent aux seules usines Peugeot-Citroën de Rennes qui emploient il est vrai près de 10.000 salariés. Dans les faits, on recense dans la région 25 entreprises de plus de 20 salariés, dont 9 en Côtes d’Armor. 

Après l’Ille-et-Vilaine, le département est donc celui qui accueille le nombre le plus important d’établissements de l’industrie automobile. Quatre d’entre eux affichent un effectif supérieur à 100 salariés : Centigon et Labbé (Lamballe), Autostar (St-Brandan) et Résidences mobiles Louisiane (Loudéac).

La filière automobile en Bretagne

Etude DIRRECTE - Octobre 2007: la filière automobile en Bretagne


L’image automobile de la Bretagne se résume souvent aux seules usines Peugeot-Citroën de Rennes qui emploient il est vrai près de 10.000 salariés.
Panorama de la filière, effectifs employés, cartographie des implantations industrielles, main d'œuvre...

La filière TIC en crise: quelle stratégie?

Rapport de l'Agence Économique de Bretagne - Mai 2009:
Pour une stratégie de la filière TIC en Bretagne

 État des lieux de la filière des technologies de l'information et de la communication en Bretagne, identification des principaux problèmes, propositions concrètes et définition d'une stratégie pour donner une nouvelle impulsion à la filière.

Croissance de la population en Bretagne

Analyse INSEE: Bilan démographique 2009 en Bretagne - Septembre 2010

Au 1er janvier 2009, 3 163 000 personnes vivent en Bretagne (administrative).
Depuis 1999, la population bretonne augmente plus vite qu’au niveau national : + 0,9 %, contre + 0,7 %. Cette augmentation est due principalement à l’afflux des nouveaux arrivants. 
Les naissances bretonnes sont moins nombreuses et l’âge moyen des mères à l’accouchement dépasse maintenant 30 ans. 
Les décès augmentent, sauf dans les Côtes-d’Armor où le solde naturel reste cependant négatif. 
L’Ille-et-Vilaine détient les neuf dixièmes de l’excédent naturel breton. 
Le nombre d’unions progresse toujours, grâce aux Pacs.

En Bretagne, on n'a pas de pétrole...

Etude de la DRE (Direction Régionale de l'Equipement) - Fébrier 2004:
Les produits énergétiques en Bretagne

Un état des lieux du marché des produits pétroliers en région Bretagne: consommation, approvisionnement, stockage, parts de marché, évaluation des risques...

La consommation des produits pétroliers en Bretagne représente plus de 3,9 millions de tonnes en 2002 pour les principaux produits (gazole, essence, fiouls lourd et domestique et GPL) auxquels s’ajoutent 0,7 millions de tonnes de produits liés à la pêche et aux soutes maritimes...

Investissments étrangers: la Bretagne à la traine...

Etude de l'Agence Economique de Bretagne:
Les investissements étrangers créateurs d'emploi - bilan 2009

16 nouveaux investissements ont été annoncés par des investisseurs internationaux en 2009 en Bretagne, selon les critères du bilan de l’AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux). Avec 414 emplois, la Bretagne représente 1% des emplois créés ou maintenus en France par des investisseurs étrangers (1% en 2008, et contre 2% en 2007).

La région Bretagne se classe au 11ème rang des régions d’accueil d’investissements étrangers en termes de
projets, 18ème en terme d’emplois.

L'emploi des séniors: le défi

Analyse INSEE - Juin 2009:
l'emploi des séniors: le défi des années à venir

En Bretagne, seulement 34 % des personnes âgées de 55 à 64 ans travaillent en 2005 (50 % pour les 50-64 ans). Or, l'objectif européen de Lisbonne est d'atteindre un taux d'emploi de 50 % pour les 55-64 ans à l'horizon 2010. Comme la plupart des régions françaises, la Bretagne en est loin.
Pourtant, Il faudra bien compter avec les seniors car leur nombre est en augmentation constante dans la population active.
Par ailleurs, la forte hausse des départs de fin de carrière, conjuguée à l'arrivée de générations moins nombreuses sur le marché du travail, pose la question du renouvellement de la population active.

Etat de santé de la population en Bretagne

Étude de l'ORS (Observatoire Régional de la Santé) - Septembre 2010:
État de santé de la population en Bretagne

Dans le cadre de l'élaboration du plan stratégique régional de santé, l'Agence régionale de santé (ARS) Bretagne a sollicité l'ORS Bretagne afin qu'il réalise une synthèse de l'état de santé des bretons. L’approche axée sur les pathologies et sur les déterminants de santé a été privilégiée et complétée de volets populationnels spécifiques aux personnes âgées et aux personnes handicapées. La santé des jeunes est, pour sa part, abordée de manière transversale au sein de plusieurs thématiques.
Document de référence et d'appui, cette synthèse qui nécessite d'être mise en perspective avec l'analyse de l'offre dans les domaines de la prévention, du soin et de la prise en charge médico-sociale, a vocation à être un outil diagnostique, destiné à alimenter la réflexion des acteurs et des professionnels concernés.

Face au vieillissement démographique

Analyse INSEE - Septembre 2010: la Bretagne face au vieillissement démographique

En 2008, 750 000 Bretons sont âgés de 60 ans et plus. Le vieillissement de la population bretonne s'accentuera dans les prochaines décennies. Les territoires bretons devront s'adapter pour organiser un cadre de vie favorable aux personnes âgées. Celles-ci vivent de plus en plus longtemps à leur domicile, ce qui posera à terme la question de l'adaptation des logements. Le nombre de personnes âgées potentiellement dépendantes devrait s'accroître. La solidarité familiale ne parviendra pas toujours à répondre, d'autant plus que certains aidants auront eux-mêmes atteint l'âge de la retraite.