mercredi 10 novembre 2010

Associations: 10% des emplois privés en Bretagne

Recherches et Solidarités - Janvier 2010:
Les associations en Bretagne: repères et chiffres clés (19 pages)

Quel est le poids économique du tissu associatif en Bretagne?
  • Entre 55000 et 60000 associations en activité dans la région.
  • 32000 associations créées dans la dernière décennie
  • Près de 10000 de ces associations emploient des salariés.
  • 90000 emplois, soit 10,4% de l'emploi privé total en Bretagne.
  • 15500 emplois créés en 8 ans.
  • Près de la moitié des emplois dans le secteur social (hébergement spécialisé, aide à domicile...)
  •  environ 300000 bénévoles réguliers (et environ 700000 membres au total).

Les industries de la métallurgie en Bretagne

UIMM Bretagne - Avril 2005:
Les industries de la métallurgie en Bretagne (46 pages)


La métallurgie, au sens large (travail des métaux, construction automobile, construction et réparation navale, électronique et télécommunications, équipements industriels, instruments de précision) représente, au 31 décembre 2003, 2210 établissments et 63500 emplois salariés, soit 40% des emplois industriels de la région.
Ainsi, la Bretagne se classe au deuxième rang des régions françaises dans le domaine des télécoms et  au 5ème rang dans le domaine de l'électronique. Elle se situe au 1er rang national pour la construction navale militaire et au 2ème rang pour la construction navale civile [Bretagne à 4 départements].
La région se distingue également dans la filière automobile du fait, notamment, de l'implantation à Rennes de la production des véhicules de moyenne et haute gamme du groupe Peugeot Citroën.

Les chiffres clés de l'agriculture bretonne

Chambre régionale d'Agriculture -2010:
Agriculture et agroalimentaire en Bretagne - chiffres 2010 (24 pages)


Agriculture
Le secteur primaire représente 5,9% de la population active (3,5% en France), soit 71000 personnes.
Augmentation du travail salarié: de 12% en 1992 à 34% en 2009, notamment dans le secteur de l'élevage et des cultures spécialisées (légumes, horticulture, pépinières).
Une forte diminution du nombre d'exploitations agricoles (de 150000 en 1970 à 37000 en 2007).



Agroalimentaire
L'agroalimentaire génère un chiffre d'affaires de 18 milliards d'Euros (13% du CA français).
55000 emplois salariés.
35,5% des emplois industriels de la région.
L'industrie des viandes représente 42% du chiffre d'affaires agroalimentaire breton.
Des exportations à hauteur de 2,9 milliards d'Euros en 2009.

lundi 8 novembre 2010

Quelle Bretagne en 2040?

FuturOuest - 2010:
Bretagne 2040 - exercice de prospective exploratoire (45 pages)


FuturOuest se définit comme un « think-tank » société civile privé indépendant qui aurait pour mission de diffuser la connaissance de la discipline prospective et de participer en toute indépendance aux débats publics.

Le rapport "Bretagne 2040" décrit cinq scénarios possibles pour l'avenir de la société bretonne: futur institutionnel, économique, social, ...

Intéressant, étonnant, décapant.

dimanche 7 novembre 2010

Etat des lieux du mal-logement en Bretagne

Fondation Abbé Pierre - Juillet 2007:
Éclairage régional sur l'état du mal-logement - Région Bretagne (36 pages)

Exode urbain et périurbanisation
On constate ces dernières années une tendance à un "exode urbain" en Bretagne, les ménages fuyant dans les zones rurales et périurbaines du fait d'une forte tension immobilière dans les principales villes. Par voie de conséquence, la tension sur le foncier tend à se reporter sur ces zones périurbaines. Or, les communes concernées s'avèrent moins bien armées pour faire face à cet apport important de ménages, notamment en termes d'équipement scolaires ou encore de commerces.  
A cela s'ajoute la faiblesse de l'intégration de ces communes périurbaines aux structures intercommunales, comme, par exemple, à Rennes et Brest. De ce fait, le phénomène de périurbanisation apparaît trop peu maîtrisé ou accompagné.
A court terme, les zones rurales situées dans l'aire d'influence d'une agglomération pourraient ne plus pouvoir jouer leur rôle de zone refuge pour les ménages souhaitant acquérir une maison individuelle. Les classes moyennes devront alors se résoudre à rester locataires de leur logement dans la ville-centre, phénomène d'ores et déjà constatable dans l'agglomération rennaise.

Inadéquation de l'offre de logements sociaux
Face à cette tension sur la marché, on constate une augmentation constante des construction de logement collectifs dans le secteur privé. 
Parallèlement, la programmation de logements sociaux continue à privilégier la construction  de maisons individuelles en zones périurbaines et rurales. Les bailleurs sociaux pourront-ils construire assez de logements avec ce type de produits pour faire face à la tension de plus en plus forte sur le foncier? Pourront-ils combler l'important retard de la Bretagne en termes de logement social (le parc social ne représente de 10,8% du total des logements)?
Il conviendrait de réorienter les efforts vers des programmes collectifs à taille humaine.

Inadéquation des dispositifs financiers
Dans l'agglomération brestoise notamment, le choix a été fait de privilégier les programmations de PLS (prêt locatif social). Or, ce type de financement ne s'adresse pas aux ménages les plus modestes. Et, par ailleurs, l'attrait de ce type de produits pour les ménages qui ont des revenus suffisant pour y prétendre est moindre: ils ont sans doute alors les moyens d'opter pour l'achat d'un logement individuel...

Manque de places en hébergement d'urgence
Un autre point faible relevé par cette étude tient dans le  déficit de places en hébergement d’urgence, aboutissant à des situations dramatiques, puisqu’il laisse de nombreuses personnes à la rue. 
Le parc des associations gestionnaires de CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale) apparaît insuffisamment diversifié. Il convient de compléter l'offre de places en hébergement d'urgence par des structures d’accueil plus souples.


"N'oublions pas que nous avons deux yeux. 
Il faut avoir le courage d'avoir un œil ouvert sur la misère
et l'autre sur la beauté des être et du monde" 
Abbé Pierre

samedi 6 novembre 2010

Population et modes de vie en Finistère

Atlas 2010 du Conseil Général:
Population et modes de vie en Finistère


Un atlas socio-démographique très complet du Finistère.

Au sommaire:


Population
Une densité de population de 131 habitants au km²
883 000 habitants au 1er janvier 2006
Un excédent naturel de 3 370 personnes en 7 ans
81 000 habitants résidaient dans un autre département cinq ans auparavant
Près de 7 nouveaux arrivants sur 10 ont moins de 40 ans
Un vieillissement de la population qui se poursuit
Près du quart des Finistériens ont moins de 20 ans
Un Finistérien sur dix a au moins 75 ans
2,2 personnes par ménage dans le Finistère
143 000 personnes vivent seules
Seules 44% des familles sont constituées de couples avec enfant
12% des familles avec enfant(s) sont des familles monoparentales

Habitat
Un nombre de logements en hausse de 11%
Près de 32 000 résidences principales supplémentaires
Seules trois résidences principales sur 10 sont des appartements
Une large majorité de propriétaires
Une forte majorité de maisons dans la construction neuve
Les choix résidentiels : jeunes en ville, actifs dans les espaces périurbains, jeunes retraités sur le littoral et à la campagne


Formation - Activité
48% de la population de 20 à 59 ans disposent d'au moins le baccalauréat
7 Finistériens sur 10 sont actifs (en emploi ou au chômage)
353 000 personnes occupent un emploi, 64% de la population active de 15 à 64 ans
Une "sociologie" du territoire très contrastée
84% de salariés en contrat durable
Plus de 28 000 demandeurs d'emploi en décembre 2008
350 000 emplois, dont 3 sur 10 à Brest métropole océane

Déplacements
155 700 Finistériens travaillent dans leur commune de résidence, soit 44%
Des navettes domicile-travail fortement polarisées
Seuls 4% des Finistériens utilisent les transports en commun pour se rendre au travail
Une majorité de Finistériens scolarisée dans le département
Une progression des transports collectifs

Niveau de vie - Solidarité
Une cohésion sociale perceptible mais des situations de fragilité
Lutte contre les exclusions, des dispositifs de soutien auprès des plus vulnérables
Équipements et services
Des effectifs scolaires en baisse sur le long terme
Un bon niveau d’équipement commercial

Loire-Atlantique: le livre blanc de l'Industrie

CCI Nantes-Saint-Nazaire - Février 2009:
Le Livre Blanc Industrie

Un socle industriel important qui résiste mieux qu’au niveau national. 
L’emploi purement industriel est au même niveau aujourd’hui qu’il y a dix ans et au-dessus si l’on intègre l’intérim. L’économie industrielle, intégrant les services liés à l’industrie pèse quant à elle pour environ 150 000 emplois privés, soit 44% de l’emploi privé départemental. Malgré une forte concentration des emplois sur les agglomérations nantaises et nazairiennes, les 3 700 établissements industriels et 3 300 entreprises de BTP sont présents sur  l’ensemble du territoire départemental. Trois communautés de communes se distinguent sur le plan industriel : Nantes Métropole, la Carene (Saint-Nazaire) et la Compa (Ancenis).

Des performances internationales encore insuffisantes
Sur les 7 000 entreprises répertoriées (industrie et BTP), seulement 400 exportent. Et parmi ces 400 entreprises, 90 d’entre elles représentent 96% de l’export.

Des infrastructures de transport trop contrastées. 
La Loire-Atlantique peut se targuer de posséder le 1er aéroport du Grand Ouest, le 1er port de la façade Atlantique, et un réseau routier et ferroviaire assez  intéressant.
Pourtant, force est de constater que le port, en matière de conteneurs, ne joue pas dans les premières places, que le périphérique nantais est régulièrement saturé, que la desserte de Châteaubriant n’est pas facile, qu’un certain nombre d’accès routiers ne sont pas simples et que le fret ferroviaire n’est pas encore très développé.

Une métropole au développement dynamique.
Au-delà d’une vitalité intéressante, le développement en tache d’huile de la métropole peut poser le problème de la coexistence des zones industrielles et de l’habitat. Cette contiguïté peut devenir problématique pour l’industrie puisque la protection du citoyen prévaut souvent sur l’activité industrielle.
Un littoral très attractif, mais contraint.
Le littoral n’échappe pas à l’attractivité que les bords de mer  exercent sur les populations. Touristes et retraités, actifs aspirant à un nouvel équilibre de vie, activités économiques et notamment industrielles sur les rives de l’estuaire doivent cohabiter dans un espace restreint, déjà fortement urbanisé. L’enjeu sera de maîtriser l’occupation de l’espace en conciliant les différents usages et notamment en maintenant et développant les activités industrielles déjà présentes.


Une organisation peu lisible des zones d’activités.
Aujourd’hui l’espace ne manque pas en matière de zones d’activités, mais une qualification et une hiérarchisation de ces zones sont nécessaires, pour répondre aux besoins réels des entreprises.

Chômage des femmes en Bretagne: une situation préoccupante

Etude DIRECCTE - Juin 2009:
le chômage des femmes en Bretagne (8 pages)


Etude DIRECCTE - Décembre 2008:
Le chômage des femmes en Bretagne-analyse statistique (59 pages)

La Bretagne se caractérise par un des plus faible taux de chômage de la métropole et l’académie de Rennes est celle de la réussite scolaire. Pourtant, les femmes, bien qu’en moyenne plus diplômées que les hommes, y rencontrent davantage de difficultés pour accéder ou se maintenir dans l’emploi. 
Ainsi, la part des femmes dans la demande d’emploi est structurellement plus élevée en Bretagne que dans l’ensemble de la France. Dans la région, au 31 décembre 2007, 56,4% des demandeurs d’emploi des catégories A,B et C étaient des femmes.A la même date, les femmes représentaient 53,5% des demandeurs d’emploi au niveau national. Cette proportion est d’autant plus forte en Bretagne que la part des femmes dans la population active est estimée à 47,3%. Par ailleurs, si la part des femmes parmi les demandeurs d’emploi tend à diminuer depuis le retournement de la conjoncture économique de 2008, l’écart entre la Bretagne et la France métropolitaine reste stable. Les femmes sont moins touchées par les destructions d’emplois observées dans l’industrie parce qu’elles y sont moins nombreuses.
En revanche, davantage concernées par les emplois précaires (CDD) et le temps partiel, elles subiraient pleinement un ralentissement de l’activité dans les services.
A partir d’une analyse statistique, d’entretiens monographiques de femmes en recherche d’emploi et d’entretiens prospectifs auprès d’acteurs institutionnels, la présente étude vise à cerner les caractéristiques et les différentes situations des femmes inscrites à Pôle Emploi en Bretagne, ainsi qu’à identifier les freins à leur retour à l’emploi.

Le Sida en Bretagne

Etude de l'ORS:
Sida, VIH, VHC et syphilis en Bretagne


Avec un taux de cas de SIDA diagnostiqués en 2007 de 9 cas par million d’habitants, la Bretagne se classe toujours parmi les régions métropolitaines les moins touchées.
Cependant, le retard au dépistage perdure puisque près de la moitié des personnes chez lesquelles un diagnostic de SIDA a été posé sur la période 2006-2007 ignorait leur séropositivité au moment de la découverte de la maladie.
99 nouveaux cas de séropositivité au VIH ont été recensés parmi les habitants de la région en 2007. Le recours au dépistage est inférieur à la moyenne nationale : 55 sérologies pour 1 000 habitants contre 79 au niveau national.
Le taux de tests positifs est stable à 1 pour 1000 tests réalisés et reste toujours inférieur au taux national de 2,1 pour 1 000. Parallèlement à un moindre recours au dépistage dans la région par rapport à la France, le taux de sérologies positives, de 44 par million d’habitants, se situe également parmi les plus faibles des régions françaises.

vendredi 5 novembre 2010

Bretagne: une économie plutôt autonome

Analyse INSEE - Janvier 2005:
Bretagne : une économie plutôt autonome et des entreprises rayonnantes

La Bretagne compte 550 000 salariés dans les secteurs marchands non agricoles, 333 000 d’entre eux  dépendent d’un centre de décision breton, 152 000 de l’Île-de-France et 36 000 de l’étranger. La région est nettement moins dépendante de l’étranger que les autres régions françaises, et cette forte autonomie résulte d’une densité importante de groupes bretons. Les groupes privés ou coopératifs locaux contrôlent près d’un emploi sur cinq en Bretagne et un nombre important de salariés dans les autres régions. Ils placent la Bretagne parmi les régions françaises à fort rayonnement économique.