samedi 6 novembre 2010

Loire-Atlantique: le livre blanc de l'Industrie

CCI Nantes-Saint-Nazaire - Février 2009:
Le Livre Blanc Industrie

Un socle industriel important qui résiste mieux qu’au niveau national. 
L’emploi purement industriel est au même niveau aujourd’hui qu’il y a dix ans et au-dessus si l’on intègre l’intérim. L’économie industrielle, intégrant les services liés à l’industrie pèse quant à elle pour environ 150 000 emplois privés, soit 44% de l’emploi privé départemental. Malgré une forte concentration des emplois sur les agglomérations nantaises et nazairiennes, les 3 700 établissements industriels et 3 300 entreprises de BTP sont présents sur  l’ensemble du territoire départemental. Trois communautés de communes se distinguent sur le plan industriel : Nantes Métropole, la Carene (Saint-Nazaire) et la Compa (Ancenis).

Des performances internationales encore insuffisantes
Sur les 7 000 entreprises répertoriées (industrie et BTP), seulement 400 exportent. Et parmi ces 400 entreprises, 90 d’entre elles représentent 96% de l’export.

Des infrastructures de transport trop contrastées. 
La Loire-Atlantique peut se targuer de posséder le 1er aéroport du Grand Ouest, le 1er port de la façade Atlantique, et un réseau routier et ferroviaire assez  intéressant.
Pourtant, force est de constater que le port, en matière de conteneurs, ne joue pas dans les premières places, que le périphérique nantais est régulièrement saturé, que la desserte de Châteaubriant n’est pas facile, qu’un certain nombre d’accès routiers ne sont pas simples et que le fret ferroviaire n’est pas encore très développé.

Une métropole au développement dynamique.
Au-delà d’une vitalité intéressante, le développement en tache d’huile de la métropole peut poser le problème de la coexistence des zones industrielles et de l’habitat. Cette contiguïté peut devenir problématique pour l’industrie puisque la protection du citoyen prévaut souvent sur l’activité industrielle.
Un littoral très attractif, mais contraint.
Le littoral n’échappe pas à l’attractivité que les bords de mer  exercent sur les populations. Touristes et retraités, actifs aspirant à un nouvel équilibre de vie, activités économiques et notamment industrielles sur les rives de l’estuaire doivent cohabiter dans un espace restreint, déjà fortement urbanisé. L’enjeu sera de maîtriser l’occupation de l’espace en conciliant les différents usages et notamment en maintenant et développant les activités industrielles déjà présentes.


Une organisation peu lisible des zones d’activités.
Aujourd’hui l’espace ne manque pas en matière de zones d’activités, mais une qualification et une hiérarchisation de ces zones sont nécessaires, pour répondre aux besoins réels des entreprises.

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